mercredi, mars 26, 2008

en jachère

quelques transformations en cours. J'en avais assez du fond marron style tapisserie de mémée.alors, on change.

et pour le mercredi. juste parceque c'est un mercredi down avec autant d'énergie qu'un ver de terre rampant sur la terrasse, un petit coup de booster:

mardi, mars 25, 2008

Armelle je t'aime



Quand je vous disais que la Foi faisait son entrée dans notre foyer, je plaisantais évidemment.
A vrai dire, les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables: il me punit de mon impiété.
Ma fille a décidé de prier.
Pedro en est malade .

comment cette aberration est-elle arrivée? Ma soeur et ses enfants sont actuellement chez nous et ça fait des ravages.
Laura, la cousine de Lisa, est en pleine préparation de communion. et elle prend ça très très à coeur.
elle a donc profité de ce week-end pieux pour expliquer à Lisa que Jésus était le fils de Dieu, que les méchants romains ne l'aimaient pas, qu'ils l'avaient tué, sur la croix (mais que , ça, la croix, elle avait pas bien compris pourquoi) et que 3 jours plus tard, pouf, Jésus était revenu (mais que nous, on ne pouvait pas le voir, hein, il est mystérieux, magique et invisible; ce serait pas drôle sinon)
Mais, a-t-elle ajouté, on peut lui parler à Jésus: en priant. On peut lui demander que nos parents soient en bonne santé etc.
elle a expliqué à Lisa comment faire sa prière.
Et voilà ce que Lisa en a retenu: on peut demander à Dieu, ou à son fils, peu importe, de nous apporter des nintendos à noël, de nous permettre de voler (c'est un désastre: depuis cette prière, elle croit dur comme fer qu'elle sait voler: elle s'élance donc des lits, en l'air, pour s'abattre pitoyablement contre les murs de la maison)
sur la forme, Lisa a aussi commis quelques confusions.
Je vous la cite, c'est bien plus amusant:
"tu vois maman, pour prier, il faut se mettre à genoux près du lit, comme ça et mette nos mains comme ça l'une contre l'autre , demander ce qu'on veut et finir en disant "armel* je t'aime"

ouf, la foi de ma fille est encore bien loin d'une Adoration fanatique!

*: pour les personnes qui seraient encore plus mécréantes que moi: armel résulte bien sûr d'un quiproquo: c'est pour amen (et si vous n'aviez pas compris, c'est que, vraiment, vos prières sont loin, loin de vous et vous me devez 3 Ave Maria et 2 Pater Nostre!)

dimanche, mars 23, 2008

Miraculous Runing Pascal



A Pâques, les chrétiens célèbrent la miraculeuse résurrection de Jésus-christ.
J'ai évidemment toujours été très dubitative avec ces fables incroyables. J'ai toujours eu cette tendance moqueuse, un peu teintée de mépris. c'est mal, je sais.

En ce week-end pascal, je vais peut-être finir par croire aux miracles.
Car, j'en ai vécu un.
De plein fouet.

Je suis allée courir.oui, je sais, c'est fou.

Pedro m'avait acheté mon cadeau d'anniversaire avec 10 jours d'avance: premier miracle (ndlr: depuis 10 ans, il s'éclipse, un peu paniqué, tous les 27 mars, prétextant un truc urgent à faire; urgent, oui, trouver à la dernière minute un cadeau pour l'anniversaire de sa petite femme)
Cette année, il s'y est donc pris très longtemps à l'avance. Malheureusmeent, il a laissé traîner le paquet/cadeau bien en évidence sur la bibliothèque . et il est parti 5 jours en Suède.
Inutile de vous préciser que la Tentation était trop forte. et tel Jésus, affamé seul dans le désert et tenté par Satan en personne...j'ai eu du mal à résister. D'ailleurs, j'ai été bien moins courageuse que Jésus: j'ai failli et j'ai ouvet cette boîte alléchante.

Suite à quelques petits déboires médicaux, mon médecin m'a quasiment ordonné de reprendre le sport.
Bel euphémisme, s'il savait: en fait, il voudrait que je me mette au sport.
A presque 32 ans, le pari était plus que risqué.
Mais j'ai un petit mari attentionné qui s'inquiétait de voir l'état physique de sa chère et tendre se dégrader.
ni une, ni deux, n'écoutant que sa générosité et son dévouement coutumiers, il m'a donc offert tout l'attirail nécessaire pour relayer mon papa.son coeur ne lui permet plus de courir son marathon annuel. Qu'importe, sa cadette va prendre le relai.

Dans ma boîte magique, j'ai donc trouvé un collant de course et, surtout, un I-pod qui communique mystérieusement et tout seul avec mes nouvelles super baskets.
Je peux donc courir en chantonnant, certes , mais aussi, en entendant une petite voix encourageante me répétant "vous avez couru 13 minutes et 22 secondes; vous avez parcouru 4 km et 150 mètres"
c'est rigolo.

donc, hier, j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai enfilé mon nouveau déguisement très seyant et je suis allée courir en forêt.
Sachant que je n'avais jamais couru (au lycée, quand on était en séquence d'endurance, on était censé courir autour du canal de Tourcoing: le prof était idiot; il y avait plein de recoins pour se cacher facilement autour de ce canal: on courait donc 100 mètres, on allait se cacher et on attendait en papotant que les 20 minutes prévues s'écoulent)
Connaissant donc mon potentiel, je m'étais mentalement préparée à courir 20 minutes: pour une première , ça me semblait honorable.

J'avais oublié un truc: la forêt: c'est grand, vaste et tous les chemins se ressemblent.
vous devinez aisément ce qui s'est passé: Tel un petit Poucet sans cailloux, je me suis perdue.
Et j'ai donc continué à courir, courir et courir à la recherche de ma Twingo égarée.
Au bout d'un certain temps, désespérée; j'ai demandé ma route à un groupe de runing mans: ni une, ni deux, ils m'ont proposé de continuer à courir avec moi pour me raccompagner.
fort bien.
si ce n'est que ce groupe a pour habitude de courir 5 fois par semaine, à une cadence de fous
j'avais beau avoir la même tenue @asics de crâneuse; je n'en menais pas large.
J'ai donc continé à courir un bon quart d'heure avec ces charmantes personnes, qui, par ailleurs, ne cessaient de me parler, de me questionner et donc de me faire parler : Mais quelle idée! quand on court, on se tait, non?
J'ai fini par retrouver m voiture bénie.
Et mon I-Pod a miraculeusement dit " votre séance est terminée, vous avez couru 54 minutes et vous avez parcouru 9 km 600"

aujourd'hui, je suis fourbue, je marche comme lorsque j'étais enceinte de 8 mois tant mes cuisses me font souffrir. Mais je crois aux miracles.

joyeuses pâques!

vendredi, mars 21, 2008

la miss


bon d'abord. elle embellit de jour en jour.
On m'a dit que mes chevilles enflaient, alors je me lâche. Ma fille est splendide.
Je m'oblige à me freiner, me réfréner mais c'est difficile: je passe beaucoup trop de temps à l'espionner, l'épier, l'écouter secrétement. et elle m'amuse. et je l'admire. elle est hors-norme.
Alors, parfois, c'est inquiétant. on se demande si sa singularité, si sa particularité n'est pas une conséquence d'une éducation trop..ou pas assez... Je crois surtout qu'intrinséquement, elle est, en soi, assez décalée. C'est peut-être dans les gênes?

Elle me reprend sans cesse.
Dernière en date, hier:
-Lisa, qu'as-tu fait de chouette aujourd'hui à l'école?
-on a appris à écrire le B en attaché.
-Extra! en plus tu savais déjà un peu l'écrire non?
-ben oui, mais maman, surtout, faut pas que tu aies honte, hein? mais...maîtresse m'a dit que tu ne m'avais pas appris comme il faut. Tu as oublié de me dire qu'il y avait une petite boucle, là, quand on remonte et qu'on fait le petit trait (vous suivez tous?)
Bref. Je suis déjà en train de pénaliser, d'handicaper ma fille car je suis incapable de lui apprendre à écrire correctement (en même temps, je défie quiconque de retrouver à la boucle près l'écriture cursive qu'on a pu nous apprendre quand on était enfant!). vous pensez que sa vie d'adiulte en pâtira?
Dans le même ordre d'idée, Maîtresse Nolwenn m'a appris que Lisa ne "pinçait" pas bien son crayon, qu'il fallait que, nouis aussi, nous tentions de corriger le tir à la maison car c'était vraiment MAINTENANT que les bonnes habitudes, les bonnes postures s'apprenaient.
Bien.
J'ai omis d'apprendre un détail important à Maîtresse Nolwenn: Pedro écrit...comme 15 cochons se livrant un combat dans la boue. et moi, je suis une vraie gauchère: je n'ai jamais su comment on était censé tenir son stylo. Et mes élèves se moquent de moi quiand ils me voient écrire et m'ont même avoué qu'ils préféraient quand je dictais mon cours: écrit au tableau, il était illisible.

bref, pour revenir à ma question initiale: La singularité un peu loufoque de Lisa est-elle inscrite dans ses gênes?
Oui, je pense que je viens de le démontrer (sa singularité...mais aussi, et surtout, sa maladresse, son côté empoté, son manque de soin, son écriture informe)
comment on terminait une aussi probante démonstration..avant, quand on faisait des cosinus, pythagore et thalès???
CQFD, non?

mercredi, mars 19, 2008

coup de poignard

je vens de recevoir un message de "copains d'avant"
je vous le livre:

"bonjour, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Sans doute pas, vous avez dû voir passer beaucoup d'élèves depuis.Moi je me rappelle vraiment bien de vous. Je voulais juste vous faire un petit coucou, vous féliciter pour vos enfants et vous dire que je suis, moi aussi, depuis peu, papa d'un petit garçon de 6 mois, Maxime"

Signé Sylvain, 24 ans.

J'ai mal, je souffre,à l'aide.
je suis une vieille prof dont certains élèves (et même pas les premiers que j'ai pu avoir!) sont déja parents.
c'est impossible.
j'ai eu ce garçon (adorable d'ailleurs) en troisième à Asfeld en 1999.
C'était un tout petit bonhomme. Maigrichon. timide. mal dans ses baskets.
Et il est papa.

je crois que je dois avoir 5 cheveux gris de plus ce soir.

la musique du mercredi

Merci aux participants.
au seul participant en fait;
mais aujourd'hui je choisis seule.

hommage au plus bel hypokhâgneux de France.

J'ai des souvenirs d'hypokhâgnes et de khâgnes: mes camarades de classe masculins étaient...des mecs littéraires: vous imaginez le cliché: cheveux gras, lunettes, et gros furoncles que même wonderbiactol ne parvient pas à effacer. romantiques à souhait (j'en ai des suées froides: l'un d'eux me poursuivait de ses poèmes amourachés, ne me quittait pas du regard; bref jouait à l'amoureux épris, éconduit, ravagé de tristesse et me faisait très très peur)
Bref, en prépa littéraire, il fallait s'accrocher pour trouver du mâle qui vaille le coup.
pour dire, le mien je suis allée le chercher dans le bâtiment d'en face; chez les extra-terrestres scientifiques: basiques, machos , organisant des concours de beuveries stupides certes mais, ayant tous l'avantage d'être de vrais garçons.

et bien je n'ai pas eu de chance.
Car quand j'étais en Khâgnes à Lille, une de mes collègues actuelles faisait la même chose à Paris.
Et dans sa classe, elle l'avait lui.
la vie est définitivement trop injuste.
Si je n'avais pas été ch'ti, j'aurais peut-être eu un Raphaël dans ma classe.
Je n'aurais jamais déchiré ses poèmes enflammés.
Je lui en aurais même peut-être écrit.

Bref, hommage donc au plus bel hypokhâgneux de France.
Et sortez vos mouchoirs: joli texte, belle mélodie et nostalgie-mélancolie à revendre.

lundi, mars 17, 2008

crânons un peu


C'est vrai, ça: pourquoi devons-nous toujours taire ce qui nous enorgueillit?
je suis fière donc je le dis (c'est ma nouvelle maxime, du balai Descartes et son "je pense donc je suis", prescription, c'est trop vieux: désormais, appliquons tous le "je suis fier donc je le dis"!)

L'an dernier déjà, les résultats aux brevets blancs et au brevet final de mes élèves m'avaient permis d'oser, enfin, m'avouer, qu'à priori, je ne devais pas être si mauvaise que ça dans mon boulot, que derrière mon fatras, mon bordel, mes oublis, mes retards, mes cafouillages, mes bidouilages et mes imbroglios (je voulais le placer ce mot rigolo); je ne devais pas m'en sortir si mal que ça.
confirmation cette année: le premier brevet blanc est terminé: les bilans et comparatifs tant redoutés sont tombés:
le collège comporte 6 classes de 3°. Mes 3°4 sont 3° toutes matières confondues et 2°en français. Mes 3°2 sont 4° toutes matières confondues et......tadam....premier en français.
Je suis fière d'eux et je jubile.
Car, bien sûr, comme d'habitude, je n'ai aucune classe de latiniste etc...vous connaissez tous, les fameuses classes camif bourrées de toutes les options possibles afin d'être sûr et certain que notre progéniture chérie sera dans la meilleure classe.
Ca existe toujours les classes camif.
Sauf que je ne les ai jamais.
D'ailleurs faudrait je vous dresse le portrait de la classe dont je suis la responsable cette année. après les terreurs et petits vauriens adorables del'an dernier; j'ai droit à un nouveau panaché: la misère médicale et sociale réduite dans une classe.
Mais ce sera l'objet d'un prochain sujet: aujourd'hui, on ne sort pas les mouchoirs, pas encore, non, non; aujourd'hui, on tape des mains: clap, clap, clap!!! Et on me vénère, rien que ça!
Car à force de répéter que j'avais dupé tout le monde même le jury du concours et que je n'étais qu'une fausse prof de lettres, une imitatrice qui cachait bien son jeu; j'avais fini par m'en convaincre. Me voilà rassurée.
Je vous passe évidemment les mines déconfites de mes collègues (qui sont prêtes à tout, chaque mois de Juin pour se réserver les classes camif justement: elles passent des heures à l'administration: elles doivent y lustrer le parquet, préparer le café, ravitailler les toilettes en PQ.....) non, je ne vous décrirai pas leur visage et leur regard passant de l'étonnement, à l'incrédulité, puis au mécontentement pour finir dans une pseudo indifférence feinte qui ne trompe personne et qui, avouons-le ici, me procure un rire sardonique silenceux fort agréable.

samedi, mars 15, 2008

un peu d'austérité, que diable!

On devrait interdire aux jeunes filles de 17 ans d'avoir un petit copain.
Car le petit copain empêche bien souvent la dite jeune fille de remplir son rôle de baby-sitter.
Et, c'est chiant.

voilà, c'est tout: Patricia la nounou en or part en week-end . conséquence, sa fille Mélanie , baby sitter d'argent, en profite pour passer une soirée en amoureux avec son Brian; ils vont roucouler , insouciants adolescents qu'ils sont et, du coup, ils vont nous empêcher d'aller au cinéma.
c'est d'un pénible.
elle ne pourrait pas se contenter d'être une charmante jaune fille pas trop jolie, ayant cruellement besoin d'argent mais ne plaisant pas aux garçons? elle ne pourrait pas avoir une vie sociale triste à mourir, désespérante . ce serait tellement plus pratique qu'elle soit TOUJOURS à notre disposition.
Le pire: au lieu de la séance ciné/pop corn sans enfants que Pedro et moi aurions pu nous offrir; on va se farcir une séance de psicine avec tobbgan et vagues ET enfants.
C'est usant la vie de parents.
Faudrait d'ailleurs que je songe à embaucher la baby-sitter pour me remplacer à la piscine.
Parce que mon brushing en prend un sacré coup à chaque fois; ma coloration aussi.

mercredi, mars 12, 2008

rions un peu

M. rue de la Bière m'a rappelé que Mercredi, c'est musique. j'avais oublié: alors on allie chauvinisme nordiste + seconde degré et humour corrosif + engagement politique (on vote à nouveau bientôt et je suis presque prête à prier pour que Dassault se fasse ENFIN manger à corbeil...j'y crois, j'y crois)

dimanche, mars 09, 2008

Heidi, le retour



une semaine à la montagne. Et on a eu du bol: en 6 jours, on s'est fait le printemps et l'hiver en même temps: rentabilité optimum!
Martin a adoré: il a crapahuté das les alpages autour de notre chalet (un vrai nid, cocon, douillet). Lisa s'est fait appeler Heidi. Il ne lui manquait que les chèvres.
elle a aussi continué ses leçons de ski: deuxième année et...je dois l'avouer, elle est désormais bien meilleure que moi (bon, je reconnais que ce n'était pas très compliqué): elle prend le tire-fesse, le télésiège et a fait une piste bleue! Extra!
On a beaucoup trop mangé. Le fromage m'écoeure pour un bon bout de temps.
On s'est octroyé une soirée virée nostalgique à Grenoble: on a arpenté les rues que nous connaissions si bien, on est passé devant notre appart d'étudiant, l'école de Pedro, notre boulangerie....j'en aurais pleuré. et puis on a fini dans notre pizzeria fétiche sur les quais( pour une pizza, devinez: aux non pas 3, non pas 4 mais 5 fromages!)
Mais ma mélancolie est vite retombée: en 10 années loin de la région, j'vais oublié l'amabilité légendaire des commerçants made in Isère. J'ai dû me retenir 100 fois mais Lisa m'a devancée: "bonjour madame"....pas de réponse...." EH, JE T'AI DIT BONJOUR? TU POURRAIS ME REPONDRE!!!!!!"
J'ai fait une leçon feinte de politesse à ma fille devant la vieille austère qui nous faisait face "Enfin Lisa, tu sais qu'il faut être polie, ne pas crier, dire s'il vous plait et, SOURIRE , non mais"
Bref, il faut que j'aille voir Bievenue chez les Ch'tis au plus vite pour renouer avec ma VRAIE région d'origine, là où les gens sont cordiaux, aimables, affables.
J'ai également fait une virée dansd une boutique, expliquant à ma fille qu'un ami m'avait chargée de lui acheter une plaque de rue étrange. Et j'ai eu l'air ridicule car , en payant cette plaque (que j'ai donc bien au chaud à la maison) , Lisa, tout en discrétion comme à son habitude et fière comme une poule de montrer ses progrés de lectrice s'est écriée" Maman, viens voir, il en reste plein des rues de la bièèèèèèèère!"
Merci chérie, une suffira.
Pedro a voulu surfer comme un djeuns: il s'est fait très mal au dos (non, c'est encore plus ridicule, il s'est déchiré je ne sais pas quoi en portant Martin)
Martin qui m'a fait une crise monumentale car après 3km de marche (de portage par son humble et dévouée maman) il avait décrété que la jolie rivière glacée que nous avions découverte serait chouette en guise de baignoire.
A mon grand étonnement je n'ai pas pris un seul kilo: mais je pense que les marches incessantes avec un petit bonhomme paresseux dans les bras ont dû compenser les raclettes, tartiflettes et autres fromagettes quotidiennes.
Lisa a fondu en larmes en partant: elle veut absolument vivre à la montagne. elle a été soulagée d'apprendre que les propriétaires du châlet étaient plus vieux que nous. Cela lui laisse un espoir: "maman, dès qu'ils meurent, on leur prend, hein le châlet!"
Demain, retour au boulot. rien n'est prêt bien sûr, ce serait pas drôle sinon.