mercredi, décembre 20, 2006

Happy Christmas



nous n'y sommes pas encore mais je n'aurais plus le temps, l'occasion de passer par ici. alors faisons le tout de suite.
J'ai beau être éreinté par des ados en furie, la perspective d'un beau noël blanc me revigore . bon, il risque de ne pas être blanc. Ca fait bien longtemps que nous n'avons pas eu un vrai noël enneigé et cela me manque car j'aimerais que mes enfants puissent courir dans le jardin, les joues rouges, les moufles aux mains, le bonnet sur la tête; puissent glisser sur leur luge ou, mais là c'est illusoire, construire leur igloo comme je le faisais avec mes cousins et mon grand-père.
Mais ce sera tout de même Noël. La chambre d'en haut est barricadée car on l'a louée au père-noël: il y a entassé approximativement 30 cadeaux. Les enfants sont de plus en plus nombreux dans la famille, les aïeux ne partent pas trop vite fort heureusement, et, donc, les paquets se multiplient d'année en année. Et je suis une vraie gamine , les yeux écarquillés devant ces beaux papiers scintillants. c'est pourtant moi qui ai préparé tous ces emballages, ficelé, scotché, décoré...oui, une vraie gosse. et je trépigne d'impatiente à l'idée de les mettre sous le sapin et de voir les regards ébahis de nos loupiots.
et puis, on va se goinfrer de chocolats et, aussi ,(désolée, la dinde n'existe pas chez nous) de spécialités italiennes que nous concoctera nona à 5h du matin. Si je n'étais pas si fatiguée, je retomberais aussi en enfance pour ça et je me lèverai à 5h sur la pointe des pieds pour la rejoindre dans la cuisine, en pyjama et l'aider à refermer, un par un, les petits chapeaux des tortellinis, des capelletis; à rouler les gnochis et à en ingurgiter la moitié crus...
Je vous l'ai dit: une vraie môme!
Joyeux noël!

lundi, décembre 18, 2006

Elle a 4 ans



Et ben voilà....mon premier bébé, ma petite princesse a eu 4 ans. Déjà, évidemment! Tout passe si vite avec elle .

Bilan de ces 4 ans: comme toujours, une complexité follement attachante: elle dessine comme un pied mais elle lit déjà à moitié. Elle nous inonde régulièrmeent ses culottes mais elle parle comme une adulte. Elle fait des caprices, des colères mais elle répète tous les jours qu'elle nous aime, qu'on est une famille formidable. Elle aborde tout le monde avec une facilité déconcertante mais elle est prise d'angoisses terribles dès qu'une nouveauté quelconque pointe le bout de son nez. Elle n'a aucune patience mais peut rester concentrée 1 h en écoutant une histoire. Elle veut faire mille métiers car c'est trop dur de choisir. Alors elle sera maîtresse, nounou, cuisinière, policier, pilote d'avion et, pour finir pilote de fusée (moi, elle m'a interdit de faire ce deuxième métier, elle a trop peur que je me brûle au bout de la fusée)
Ma Lisa a 4 ans et elle m'enchante.

samedi, décembre 09, 2006

welcome...encore

ça y est, enfin, j'ai réussi à me reconnecter.
Débordée en ce moment par les conseils, les réunions, les parents, les enfants, les copies, les collègues...MAIS
on ne pouvait laisser passer la date (j'ai déjà une semaine de retard!):

Bienvenue jolie petite Lucie! Tu entres dans une bien belle famille: des parents optimistes, heureux et qui ont foi dans la vie (vraiment, je vous envie cette capacité que vous avez chère M et cher C à avancer sans angoisser, sans vous dire que ça va être dur...rien n'est jamais compliqué pour vous!) Te voilà donc dans une super fratrie de minettes, Lucie, entourée de tes deux "grandes soeurs" Camille et Chloé.

Seul petit hic: tes parents m'ont piqué le prénom que je souhaitais donner à ma prochaine fille (bon, ok,il y aurait fallu qu'il y ait un autre enfant ce qui est loin, loin ,loin d'être à l'ordre du jour et il aurait fallu que ce soit une fille...donc...le mal est bien petit en fait!) Et puis, je suis ravie que tu portes ce prénom que j'aime tant; une preuve supplémentaire (mais en avait-on vraiment besoin?) que tes parents et nous, on est sur la même longueur d'onde!

vendredi, novembre 03, 2006

de l'art d'être infirmière


Qui a usurpé mon identité? qui a osé laisser entendre la semaine dernière que les enfants, qu'être maman, c'est tout rose, tout beau, tout doux?
Je m'insurge car c'est faux.

Les enfants c'est tout sale, tout malade, tout éternuant, tout toussant, tout vomissant.
Et moi qui me disais "chouette, les vacances ,un peu de repos, de lectures..."
Et bien non, les vacances scolaires servent à passer le concours d'infirmière, la pratique surtout.
Me voilà transformée en Abby ( et pourquoi je n'ai pas Kovac à côté de moi pour me relayer???).
Alors au choix, selon les jours, selon l'évolution de chacun, j'oscille entre le doliprane pour fièvre inexpliquée ou poussées dentaires TRES douloureuses (et donc, accessoirement, TRES bruyantes...surtout la nuit...comme c'est étrange); le pneumorel, les suppos de trophirès, la carbosistéine, l'hélicidine pour cause de toux sèche, grasse, au choix et, évidement, toujours, surtout, la nuit; le prorhinel et le mouche bébé (instrument de torture que je manie désormais avec une dextérité et une froideur qui fait peur) pour cause de rhume qui coule, blanc, jaune, vert, au choix, sur les mains, les bras, les vêtements; la ventoline, la bécotide et la chambre d'inhalation (deuxième instrument de torture....qui pensait que je ne passais mon temps qu'à les câliner mes enfants?) pour cause de bronchite asthmatique ; et, pour couronner ce tableau déjà sympathique, le fameux, l'inévitable, le fabuleux smecta associé aux sels de réhidratation, au diargal pour cause de...je vous le donne en mil: de gastro of course: après avoir toussé ou même en même temps (mon fiston est un génie de ce côté là: il fait toutes les maladies en même temps, un melting pot) on vomit ou pire encore...restons décente, polie...et ne détaillons pas l'état des bodies, des pantalons, des pyjamas que je dois changer environ 10 fois par jour (quand précisément?...ben...surtout la nuit).

voilà: c'était mes vacances. je connais bientôt plus de noms de médocs que de noms d'auteurs...
A l'aide! suis-je encore prof???
Plus que deux jours et je le saurai enfin. Martin, sa toux, son nez qui coule, ses dents qui poussent et ses couches....sales vont retrouver sainte Patricia.
Et moi, je vais retrouver mes élèves qui auront la gentillesse, la politesse d'être absents lorsqu'ils seront malades.
Je vais aller travailler...comme ça va être reposant!

samedi, octobre 21, 2006

petit moment de bonheur.

Il était une fois un samedi soir..
Mon petit Martin est déjà couché. il a peu siesté aujourd'hui et, fatigué, il s'est pelotonné contre moi, l'air de dire "emmène moi au lit, maman, il est gand temps" et, comme d'habitude, il s'est couché, le sourire aux lèvres, sans sourciller, sans râlouiller...heureux tout simplement.

Pedro nous prépare un petit confit de canard bien gras...il ouvre une bouteille de Margaux bien douce au palais et on s'installe tous les trois à la cuisine, avec Lisounette, ravie d'avoir ss deux parents rien que pour elle.
On se régale, on se délecte de tout: des mets, du vin, et, surtout, des paroles de notre fille qui chantonne et révise ses chants de chorale, qui nous parle encore et encore des ses globules blancs, satisfaits de la dose de laitue qu'elle leur a envoyée. elle ne se nourrit puls que pour eux en ce moment: elle a une passion dévorante pour ses globules, les blancs seulement. Les rouges semblent n'avoir que très peu d'intérêt à ses yeux. on rit: le vin? Lisa? Allez savoir....peu importe, on se sent bien, heureux, repus, biens...juste être entre nous. Notre fiston dort paisiblement, on le sait. notre fille fait son cirque et apprécie que, pour une fois, nous ayons le temps d'assister au spectacle.
et puis lui vient l'idée à la miss de me donner des cours de GRS. Là, dans la mini cuisine, dans les odeurs de canard et de pinard...elle me fait courir "talons /fesses; jambes en ciseaux; pieds en pointes ou en flex"....Waouh...en trois heures de cours, ma fille s'est transformée en mini gymnaste tordante. Et elle continue à m'étonner : "t'inquiète pas maman, si t'y arrives pas ,je te gronderai pas. je dispute seulement ceux qui trichent, qui essaient pas ou qui font des bêtises".
Ma fille s'approche de ses 4 ans et elle grandit, elle grandit....

Pedro es t parti la coucher. Elle est juste remontée deux minutes parce que "maman, je peux pas dormir sans un câlin de toi et sans te dire que je t'aime trop fort ma mamounette"
et moi, j'ai envie de pleurer. Le vin? Lisa? Allez savoir...le bonheur, tout simplement.

vendredi, octobre 13, 2006

welcome bis!

Faut arrêter les filles...vous ne pouvez pas continuer à accoucher comme ça tous les deux jours!

Bienvenue à la jolie Charlotte née ce jeudi 12 octobre et petite soeur de la coquinette Lélia. Une nénette en plus. Martin est submergé de nanas autour de lui, c'est incroyable.
Faudrait peut-être que je pense à refaire un garçon du coup, non?

Ca c'est juste pour voir si Pedro lit de temps en temps ce qui se passe ici....juste pour lui faire un peu peur.

bienvenue petite puce. Je suis certaine que tu es adorable et que tu seras aussi débrouillarde et coriace que ta grande soeur.
Et pour les parents: bienvenue à vous dans ce monde éreintant des parents de deux enfants. vous vous plaigniez de la fatigue occasionnée par votre bougresse??? Ah, ah, ah!!!! je me gausse...vous en avez deux sur les bras désormais!

mercredi, octobre 11, 2006

des avantages du célibat passager

il faut bien en trouver quelques-uns...
Pedro est donc en déplacement, généralement trois jours par semaine et les autres jours de boulot, c'est tout comme, puisqu'il part à 6h45 et rentre à 20h.
alors on me demande ici et là: comment ça va? vous le gérez bien? tu n'es pas trop fatiguée?

Si je suis trop fatiguée, c'est un fait. voilà, ne revenons pas là-dessus: je vis dans une fatigue immense constante. je ne pense qu'à dormir, je ne rêve qu'au sommeil, je fantasme sur mon lit et..;je ne dors quasiment pas, ou trop peu, bien trop peu.
certes, les enfants sont usants, les miens et les grands, ceux des autres que je vois presque plus que les miens.
Certes, la maison est un chantier et je n'ai même pas encore eu le temps de trouver la fée du logis tant désirée qu'on s'était promis d'embaucher.

Bon, mais à côté de ça.....
Le soir, je peux parfois m'affaler devant n'importe quelle niaiserie à la télé sans qu'on puisse me le reprocher.
Le soir, je peux m'abstenir de toute confection culinaire: soupes pour les bambins et pomme pour maman et...voilà, basta, rien à préparer et(double satisfaction) rien à nettoyer, récurer, ranger.
La nuit, c'est tout de même parfois agréabe de dormir en diagonale, de se tourner dans tous les sens, de n'entendre que le silence et aucun RRRRRRRRRRRRRRR dérangeant (bon, j'avoue, il y a parfois quelques ouiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnns tout aussi dérangeants)
Le matin, moi qui suis une vrai oursonne et qui ne parviens pas à décrocher deux mots avant d'avoir avalé trois cafés; je peux me taire, être maussade, mal réveillée, sans culpabiliser.
et le week-end...joie absolue: Pedro est de retour tel un sauveur. Bien plus en forme que moi et plein d'entrain pour s'occuper de ses deux chérubins qu'il a trop peu vus. En femme délicate et compréhensive que je suis, je cède donc généreusement ma place, je m'éclipse avec discrétion et sans amertume...non, non, je comprends. Les enfants ont besoin de leur père, d'instants privilégiés avec lui, sans moi.
alors je vais faire du shopping, pour passer le temps.
et comme Pedro est tout aussi généreux que moi, quand je reviens les bras chargés de vêtements dont je n'avais nul besoin; il est ravi de mon air radieux; il est heureux que je me sois requinqué le moral. et il me trouve jolie dans ma nouvelle robe.
et là, je me dis que, finalement, j'ai un bol monstrueux, indécent, d'avoir un tel mari....ne l'ébruitons pas trop....chuuuuuuut!

welcome!

a défaut de pouvoir passer un coup de fil faute de numéro de téléphone, je fixe ce moment par écrit.
Je viens d'apprendre la naisance de la jolie (forcément) petite Manon. 10 octobre: chouette date! bienvenue à toi petite poupée. Félicitations à tes parents, à ta maman surtout (parce que, on t'expliquera ça plus tard, entre nanas, c'est bien maman qui a fait tout le boulot hier, hein!).
J'ai hâte de faire ta connaissance, de pouvoir admirer ta frimousse.
Je vous embrasse tous les trois

dimanche, octobre 01, 2006

privée de bonbon!

Je suis furieuse.
En discutant avec une maman à la sortie de l'école, j'ai appris que la maîtresse de Lisa semblait avoir des méthodes pédagogiques plus que contestables. Moi-même j'avais déjà quelques doutes depuis qu'elle m'avait simplement rétorqué "ah bon?" lorsque je lui avais expliqué que Lisa avait l'oeil gonflé et violacé car elle avait reçu un coup assez violent de la part de Guillaume, en classe...j'ai laissé passer.
Là j'apprends, entre autre, que la-dite maîtresse a claqué la porte au nez d'une pauvre gamine qui arrivait avec 5 mn de retard, un petit bouquet de fleurs à la main. Affectueuse maîtresse....faudrait pas qu'ils s'attachent trop les marmots, hein!

Suspicieuse, j'interroge donc Lisa qui me confirme l'un des soucis évoqués par la maman: les enfants devaient réciter une comptine sur les jours de la semaine. Lisa , du haut de ses 3 ans et 9 mois, excusez-la, n'est pas encore très à l'aise avec ces fichus jours de la semaine et les mélange encore pas mal.
Du coup, quelques uns de ses camarades et elle-même n'ont pas eu droit au bonbon récompense car ils n'ont pas été capables de réciter cette satanée comptine.
Je crois rêver!
je ne savais pas que cet apprentisage était un Fondamental (il est à la mode ce mot) du mois de Septembre pour les moyennes sections de Maternelle. J'ai été trop laxiste, c'est de ma faute...je n'ai pas suffisamment bourré la tête de ma fillette. Paresseusement, j'ai cru qu'à 3 ans, l'essentiel était de s'épanouir, de jouer, de laisser son imaginaire s'évader....j'ai préféré laisser ma fille jouer pendant des heures avec ses poupées, ses légos, j'ai préféré la laisser courir, sauter, faire du vélo plutôt que la mettre devant son bureau et l'obliger à apprendre ce Fondamental: lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche..
Lisa en est restée au: mercredi, c'est le jour de mamie, samedi c'est l'oeuf à la coque, dimanche c'est le marché...et les autres, elle cafouille. Mea Culpa, je suis une mauvaise mère.

Je suis la première à ne pas tolérer qu'on me donne des leçons de pédagogie, à digérer avec difficulté le fait qu'on tente de faire de l'ingérance dans ma didactique mais là....on peut difficilement rester de marbre.
Tout d'abord le fait de sanctionner une compétence mal acquise...à 4 ans...comment voulez-vous que les gamins apprennent tout simplement à aimer l'école avec ça? lisa ne veut plus entendre parler de lundi, jeudi, samedi ou autre jour...c'est fini...super, sa méthode radicale prouve déjà son efficacité.
Je ne parle même pas du choix de la récompense (qui, apparemment, est très très fréquente): les bonbons....alors que les parents s'acharnent afin que la collation du matin soit uniquement composée de laitages et de fruits, la maîtresse, elle, assoit son autorité en distribuant des sucreries...mais attenton, hein: la sucrerie te passe sous le nez si tu as le malheur d'oublier, de confondre...bref, de te tromper un peu. c'est que, faut pas pousser, la maîtresse, son rôle, ce n'est pas du tout de répéter, de réexpliquer et encore moins d'encourager, de réconforter, de rassurer....non, non: la maîtresse sanctionne un point c'est tout!

Oui ben....la maîtresse , elle va m'entendre: Lisa ne cesse de me répéter que c'est pas bien si elle se trompe (et moi, ça faisait des mois que je tentais de lui faire comprendre que l'échec n'était pas grave, qu'on ne lui en voudrait jamais si, au moins, elle essaie); elle est tristounette à cause de ce fichu bonbon.
Tant pis si je passe pour la mère pénible, ingérante, couveuse, voire pour la prof qui se permet de donner des leçons...tant pis, tant pis...je ne peux pas ne rien dire.
Il me reste juste 24h pour tenter de préparer une approche un brin diplomate .

mercredi, septembre 27, 2006

la comédienne


là, il me faudrait des jours et des jours si je voulais vous dresser un portrait fidèle et précis de miss tornade. certains doivent la trouver fatigante, moi-même parfois, je sature mais...en fait, elle est juste passionnante tant elle est compliquée, tant elle est drôle et émouvante.
Elle passe son temps comme ça, comme sur la photo, à jouer un rôle, à s'inventer des histoires , à faire semblant, à se moquer, à énerver...elle est d'une ténacité à toute épreuve; elle est tétue, coriace et, en même temps, craintive, angoissée, sensible...elle est tout à la fois ma lisounette. et c'est chaque jour un vrai boulot d'être sa maman, chaque jour un vrai bonheur car je sais, en me levant le matin, qu'elle va me réserver quelque chose: parfois une catastrophe et parfois des surprises de tendresse, d'amour incroyables.
Jamais dans la demi mesure ma fille, jamais dans le médiocre, dans le moyen: elle navigue selon ses humeurs entre le détestable et le divin.

elle a commencé la GRS, au fait, et , pour l'instant, elle ADORE. Elle ne cesse de répéter qu'elle m'aime TROP fort (elle parle comme une ado à présent!) et lorsqu je la gronde car elle a eu une parole ou un geste très méchant; elle me rétorque sans sourciller que je ne devrais pas me fâcher car il y a des choses plus méchantes tout de même dans la vie.
-Et quoi donc ma chérie?
-ben d'être mort, enfin!

Et voilà...je n'ai pas à m'énerver, je n'ai pas à la punir, ben non, enfin, elle est là, pleine de vie, de joie face à moi, bouillonnant de questions, d'envies, sautant, dansant, chantant...pourquoi se plaindre?
Et, au final, n'a-t-elle pas déjà tout compris? on est là, ensemble, on s'aime, on profite de l'autre, on le le regarde et on savoure...rien d'autre ne compte.

j- 3


Martin va avoir un an...ce n'est pas possible, pas déjà. J'ai la sensation d'avoir accouché hier et voilà que mon bébé, mon tout petit, mon riquiqui, mon doudou d'amour va fêter son premier anniversaire.
Et nous sommes entrés dans une période bénie tant il est adorable, drôle, curieux...il progresse de jour en jour.
Langage: il dit maman, papa, vaguement isa, tata pour sa nounou, téti pour sa tétine, miam, miam (hyper important ça!)
moteur: il cavale à 4 pattes partout dans la maison, à toute vitesse. Il adore qu'on lui court derrière, qu'on tente de l'attraper. il aime jouer aux voitures en faisant 'vroume vroum'; il adore jouer avec des balles en hurlant baaaaaa et en les lançant partout dans la maison..;un vrai mec quoi: un ballon, une bagnole entre les mains et il est HEU- REUX!
Il est habile de ses petites mains, aime ranger les petits objets dans des pots, des caisses, aime se cacher derrière les portes, passer d'une pièce à l'autre subrepticement pour aller fouiller un peu partout; déteste jouer seul quelque part mais peut passer un temps fou avec sa soeur, dans une chambre à la regarder faire son cirque.
Il mange de tout sans rechigner, adore le fromage, les fruits.
l ne pleure jamais quand on le met au lit, aime son doudou plus que tout et dort de 20h à 7h30....vous n'imaginez pas le plaisir..après avoir passé 6 mois à être désespérée et à ressembler à une loque parce qu'il ne fesait pas ses nuits.
C'est un petit coquin qui sait déjà faire des bétises pour le plaisir de faire des bétises, rit aux éclats quand je les dispute, ensemble, sa soeur et lui et qu'ils se regardent, complices et amusés d'avoir commis , toujours ensemble, leur petit forfait.
il fait des bisous, des calins...il est gentil, gentil, gentil.
Mon doudou va avoir 1 an...et je l'aime, je l'aime, je l'aime. comme une tarée!

vendredi, septembre 22, 2006

râlons un peu

bon, je m'y remets pour tous ceux qui réclament; Mais j'avoue ne pas avoir le temps, le courage, le punch nécessaire.
La semaine a été fatigante. Vous me direz, tu n'avais qu'à te reposer le week-end dernier au lieu de fêter au Chablis vendredi soir le retour de ton homme; au lieu de te trémousser comme une jeunette de 20 piges avec les copines samedi soir..dimanche matin pour être honnête puisque cette petite sauterie s'est sagement terminée à 5h...au lieu de recevoir le dimanche dès midi (après 2 heures de sommeil donc) la famille J...avec leurs deux puces qui, accompagnées de la mienne, étaient....en pleine forme (comment ça, maman, c'est pas une bonne idée de jouer à faire la pluie avec le tuyau d'arrosage et de rentrer ensuite dans la maison avec nos godillots boueux...)
Oui mais bon, le week-end c'est fait pour ça, non de non! D'ailleurs la mystérieuse famille J...se réincruste déjà ce week-end accompagnée du couple (bientôt transformé en famille celui-là aussi) F....

bon, mais, du coup, j'ai eu du mal à gérer seule la crise de Lisa qui a décidé de ne plus s'alimenter tant que ce n'était pas avec moi...du mal à gérer seule la gastro de Martin. Il a trouvé ça chouette de me mettre tout de suite dans le bain "comment qu'on fait pour bosser avec des mioches malades?"..juste une petite piqure de rappel avant l'hiver.
Mais ouf: super nounou est là, génialement là: je vais finir par dresser un autel de vénération pour Ste Patricia: elle me sauve la vie.

J'ai eu beaucoup de mal à gérer la nonochalance et l'insolence naissante chez certains ados de 14 piges qui ont déjà l'esprit petit bourgeois frimeur et "pourquoi tu m'causes toi, on n'est pas du même monde "de leurs parents...finalement, je suis en manque de Sallé, de Mehdi et des autres....qui ne bossaint pas, certes, qui ne comprenaient rien, certes mais qui n'affichaient pas une telle arrogance.
Mais...je suis en train de les mater. a force de répéter aux uns et aux autres que leur problème était d'ordre médical et que je n'étais pas en mesure d'y remédier; que leur manque cruel d'éducation m'étonnait fortement pour des enfants, à priori, si bien élevés ...ils sont en train de comprendre que, quitte à ne rien faire, il vaut mieux la fermer
J'ai eu du mal à gérer mon nouvel emploi du temps modifié: plein de trous, tout le temps, partout. Je pense que les chefs d'établissement ont dû avoir des mots d'ordre: pourrissez les emplois du temps afin que les profs s'habituent sans s'en rendre compte à passer leur vie dans leur établissement. J'veux bien moi, mais qu'on me trouve une salle pour bosser au moins (ah oui, parfois, j'ai pas de salle, même quand j'ai des élèves, ça aussi ça m'a énervée mais il semblerait que je m'emporte trop vite et que ce n'était qu'un détail pas bien grave..)
donc oui, oui et oui, je n'ai pas tenu la promesse que je m'étais faite et....je me suis déjà pris le bec avec cette adjointe incompétente au possible (pour elle, les emplois du temps des élèves sont "blindés"; on ne peut plus les changer: tu m'étonnes dirait l'autre, pour certaines classes , elle a mis 4 heures d'anglais au lieu de 3; elle a aussi indiqué à 2 classes différentes qu'ils avaient cours au même moment avec le même prof....mais à part ça, elle maîtrise A FOND les emplois du temps)
donc, oui, je suis un peu, un tout petit peu énervée

Quoi de positif dans tout ça: le Jedi (comme dirait l'une d'entre vous) est rentré hier soir...ouf, je souffle.
Je suis enfin en week-end et les familles J.. etF... vont venir me divertir
Ma course effrénée depuis 15 jours m'a fait perdre 2 kilos.
Mes petits cinquièmes m'aiment beaucoup je crois. Et, avec les troisième, je sais que ça viendra (j'ai déjà les filles dans lapoche...reste les mecs qui râlent...tiens , au passage ,vous saviez que la nouvelle mode pour les mecs de 15 ans c'est les boucles d'oreille , à chaque oreille et pas n'importe quoi: deux jolis faux diamants carrés, pointus, biscornus...c'est d'un ridicule.)

Allez: savourons, détendons-nous...on râlera lundi

vendredi, septembre 08, 2006

super mother

ouuuuuuuuuuuuf....la semaine se termine.
alors le bilan des grands changements: Pedro absent, fatigué mais ravi de son boulot et c'est bien là l'essentiel. Le seul hic à ses déplacements incessants est que je goûte depuis 15 jours aux joies de la vie de maman en solo. Et, pour simplifier: je suis crevée!

Par chance, Martin est comme un poisson dans l'eau chez sa nourrice qui est absolument formidable, arrangeante, douce, gentille tendre et souriante. Je ne me fais plus aucun souci pour lui. Je sais qu'il y est bien. D'ailleurs, il se marre tout le temps et a une pêche d'enfer.

Par chance, mes élèves sont géniaux. Hormis 3 ou 4 fanfarons qui tentent, et je les en remercie, de me pimenter un peu les choses, les autres sont adorables, polis, à la limite un peu trop craintifs d'ailleurs. Je me retiens donc d'être trop caustique, trop ironique...j'ai peur de les faire pleurer s'lis ne perçoivent pas le second degré.
Et puis, j'ai retrouvé tous mes réflexes, tous mes travers aussi ("m'dame, ça va trop vite"): je suis tout le temps debout, je parle trop, bcp trop, je tergiverse sans cesse, m'éloigne du sujet initialement prévu...bref, me laisse déjà trop porter au gré de mes pensées, de mes envies et mon manque d'organisation les déstabilise un peu. L'avantage c'est qu'ils n'ont pas loisir de me casser les pieds, trop absorbés qu'ils sont à tenter de suivre ce que je raconte, ce que j'écris, ce que je dicte.

Seule Lisa trinque un peu: l'école toute la journée l'épuise totalement, la cantine ne l'a pas emballée ("j'aimais pas les petits pois et on m'a même pas donné à boire") et la garderie...c'est long, trop long.
et puis ses parents sont trop absents: "maman, tu vas revenir du travail".."papa, tu pars pour toujours"...on va dire qu'elle est légèrement angoissée et paumée.

Et moi, j'ai besoin de dormir: 6h, debout, je prends mon petit-dèj, je me prépare (oui, je sais, je pourrais aisément grapiller du temps là en étant plus rapide dans mes choix vestimentaires...je l'admets..mais , la tenue face à 30 gamins, c'est essentiel), je prépare le sac de Martin qui se réveille, à qui je donne le petit dèj.Je réveille Lisa, je finis de les préparer tous les deux: on court à l'école pour y déposer Lisa, on court chez la nounou pour y laisser Martin, je cours jusqu'au collège pour y débuter ma journée. souvent à 11h30: je file à l'école chercher Lisa, la faire manger, la ramener à l'école (au passage ,moi, j'ai pas pris le temps de manger: tant mieux, j'ai 2kgs qui s'accrochent et qui sont censés disparaître), je retourne au collège, je sors du collège à 17, je vais chercher Martin, on récupère Lisa à la garderie, on rentre, on lit un ou deux livres je passe l'aspirateur, je donne le bain des enfants , je fais tourner une lessive, je prépare les repas, je donne le repas, je couche les enfants, je nettoie la cuisine, parfois je repasse qqs chemises pour Pedro, je me replonge dans mes cours, mes premières (déjà!) copies, je prépare mon cartable, les vêtements des enfants pour le lendemain et...il est aux alentours de 23h...me couche et, étrangement, plus trop de problème d'insomnie depuis deux ou trois jours. Serais-je fatiguée??

jeudi, août 24, 2006

les grands changements

Septembre arrive et..le rythme va changer. il faut que je m'y prépare , il faut que j'y prépare les deux morpions aussi. Il va falloir que Pedro s'y prépare encore plus que nous.
C'est le temps des changements et ça va faire du bien, à tout le monde...je l'espère.

Martinou commence l'adaptation chez sa super nounou dans quelques jours. Je sais au fond de moi que tout ne peut que bien se passer; je le sais, je le sais...mais, mon dieu! Mon petit bonhomme, mon chéri; voilà 1 an que nous sommes en tête à tête; 1 an que tu ne vois que môman, 1 an que je te dorlote, que je te cajole. Que vas-tu penser? Que va-t-il se passer dans ta petite tête? J'aimerais tant te faire comprendre, intuitivement que je ne t'abandonne pas, qu'on va juste étirer un peu le cordon qui nous lie toujours tous les deux, prendre un peu de distance, élargir notre horizon respectif...mais tu es bien petit pour comprendre ça. Je suis sûre que ça ira. sûre. tu verras mon roudoudou, elle est géniale tata!

Ma Lisa entre en deuxième année d'école matenelle, chez les moyens; rendez-vous compte! C'est une moyenne!! nouvelle étape aussi pour elle. Ecole toute la journée, sans pause avec cantine et sans sieste (la pauvre...elle qui dort encore deux bonnes heures l'après-midi). et puis quelques heures de garderie en plus pour corser le tout. Car maman travaille. Encore à cause de maman. Savez vous quand va enfin disparaître ce fichu sentiment de culpabilité? J'ai un poids sur le coeur terrible, pesant, etouffant. L'horrible impression que mes enfants vont se sentir abandonnés, vont être fatigués, épuisés, ballotés, trimballés..à cause de moi.
Mais j'ai besoin de travailler. C'est indéniable; ça en devient vital.
J'espère que Lisou la tornade va réussir à se calmer, à s'assagir afin que cette deuxième année scolaire soit plus paisible.

Changement pour moi aussi donc. Je reprends enfin le travail après 12 mois de maternage non stop. Et j'avoue dormir peu en ce moment. Comme avant chaque rentrée certes. Un peu plus accentué cette année. Nouveaux collègues, nouveaux élèves et l'appréhension principale: "est-ce que je sais encore enseigner?" comment on fait déjà? Ca va me revenir? C'est comme le vélo dit-on? " Verdict dans 10 jours.

Le plus gros changement est pour Pedro: J-5 avant ses débuts dans sa nouvelle entreprise. Il est surexcité. Anxieux , un peu, évidemment . Mais je pense que c'est une bonne anxiété. Celle que l'on ressent lorsque l'on redémarre, lorsqu'on se lance de nouveaux défis, lorsque l'envie renaît .
on essaie de faire comprendre à Lisa que, dorénavant, elle verra peu son papa.
Je me focalise sur le ressenti des enfants pour occulter le mien; pour ne pas trop me demander comment, moi, je vais vivre ces séparations ponctuelles et régulières; comment je vais gérer cette petite famille toute seule. Je suis un peu..nerveuse mais pas inquiète. Je sais que l'on ne tirera que du positif de tout ça, de cette vie plus trépidante. quand j'ai du temps devant moi, je cogite trop. Je n'aurai plus de temps; juste le temps d'agir, de m'activer, de courir, de faire cours...c'est ce qu'il me faut.

Dans 8 jours, la course commence!

vendredi, août 11, 2006

english holidays





après le sud français, nous sommes partis chez les british et, à nouveau, ce fut chouette, chouette, chouette. L'avion tout d'abord qui ravit Lisa (et pourquoi il accélère? et pourquoi il fait froid en haut du ciel? et pourquoi les valises sont dans la soute? et comment on fait si on tombe dans la mer? et est-ce qu'on pourrait s'accrocher aux nuages? et pourquoi on doit s'attacher et redresser son siège à l'atterrissage? ...) et qui a rendu Martin euphorique et surexcité.
Arrivés là-bas, mes deux loustics ont profité de leurs englishs cousins et ne se sont pas ennuyés une seconde: balade, pique-nique, piscine en plein air (parce qu'à Londres il faisait bien plus chaud qu'à Paris), rencontre avec le VRAI oui-oui, maxi tobbogan géant, apprentissage de chansons anglaises pour mes miens , apprentissages de jeux et chansons françaises pour les britishs childrens.
Seule ombre au tableau pour Lisa: la nourriture anglaise, c'est pas bon, pas bon. et elle a boudé tous les plats concoctés par sa marraine, sauf les crêpes, quand même.
Deuxième dent pour Martin et, grâce à son cousin Marco super excité et tjs en mouvement, vélléité de se retourner sur lui-même...mais bon, rien de bien exceptionnel encore pour l'instant: les fesses sont tjs trop lourdes à déplacer!

sable, eau, manège






chouette, chouette, c'était les vacances. Les enfants ont adoré: piscine, mer, plage tous les jours. Lisa était un peu frustrée de ne pouvoir tenter le sous l'eau cette année alors qu'elle se sentait prête (et ce, à cause de ses drains). Martin était un vrai poisson. Il s'arrosait du mieux qu'il le pouvait. L'eau était à 27°.... Il s'est aussi délecté de sable; impossible de lui enlever du bec et, accessoirmeent, a sorti sa première dent.
Le soir, on était de sortie glaces et manège( youpi!). Lisa la chipie a réussi à perdre l'un de ses jetons afin de se faire offrir un tour gratos. Martin observait toute cette agitation enfantine autour de lui, heureux de ne pas être mis au lit.
Et puis chacun a profité de mamie et papy.
C'était juste un peu trop court finalement!

lundi, juin 26, 2006

être prof ou ne pas être


Il faut croire que j'arrive vraiment à saturation. Alors que bon nombre de mes amis, de mes collègues, de mes amis/collègues comptent les jours et retrouvent le sourire en pensant aux "grandes vacances" qui pointent le bout de leur nez, moi, je rêve de la rentrée des classes. Et je dis bien: je rêve, j'en rêve...j'en ai tant envie. je rêve d'arriver dans la cour et de faire ranger mes diablotins, de leur faire monter les escaliers dans le calme, de les faire entrer en classe, de voir amusée leur regard intrigué me scruter sous toutes les coutures se demandant qui est cette nouvelle prof, s'interrogeant sur ma sévérité, cherchant la faille dans mon autorité. Je rêve de les faire asseoir, la mine sévère, solennelle, jouant à ce petit jeu de l'intimidation des premiers instants, leur laissant entendre que, pour le moment du moins, on n'est pas là pour rigoler. Je rêve de faire l'appel, de voir leurs bras se lever et à travers ce geste apparemment anodin, déceler déjà les caractères des uns et des autres: la main levée lentement et timidement par la petite poupée du premier rang; le bras levé bien haut par la mini bimbo, string à l'air et rouge aux lèvres; le bras flasque et nonchalant de monsieur fatigué accoudé au radiateur et soufflant déjà comme un boeuf; le bras non levé par la bavarde étourdie qui ne m'a pas entendue, le bras non levé par le p'tit caïd qui se contente de dire "ici" , la casquette vissée sur la tête et le regard provocateur, se demandant s'il parviendra à me tenir tête dès le premier jour.
je rêve de leur présenter le programme, ma façon de travailler ,ma façon d'envisager les cours, les règles inhérentes qu'il ne faudra pas enfreindre et sur lesquelles je serai intraitable. Je rêve de ce petit jeu de comédien dans lequel je me complais si bien...voir leur minois redevenir tout à coup enfantin, comprenant que, non, celle-là, elle se laisserait pas marcher sur les pieds, comprenant qu'il allait falloir bosser ou , du moins , faire semblant, bien faire semblant.
Je rêve des premiers instants de complicité, lorsque, étonnés, interloqués, ils comprendront que la sévérité n'est que feinte et que, s'ils sont sympas, on pourra même parfois rigoler un peu. J'adore lire ça dans leur regard" mais...elle est drôle la prof...mais, elle se marre, elle nous cherche.."
Je rêve de les entendre me dire, suppliants "oh, non, m'dame, siouplait, pas aujourd'hui l'interro, on n'a pas pu réviser ,on avait DS de maths"...
Je rêve d'en entendre 4 ou 5 me révéler en cachette (parce que tout de même c'est la honte) que c'était pas si compliqué de lire un bouquin de 300 pages, que c'était même plutôt cool...après, allons chercher ce qu'ils entendent par "plutôt cool".
Je rêve de la photocopieuse, de mon bureau, de mes craies, de mon stylo rouge, et même (je vais vraiment mal) de la machine à café, de la cantine...
Je rêve de redevenir professeur de collège, vite, très vite.
vivement septembre!

samedi, juin 24, 2006

chers amis

petit rappel après les nombreux mails reçus concernant le blog: vous pouvez faire vos commentaires, ajoutez vos anecdotes et, même, vous parlez entre vous directement sur le blog (qui se transformerait en mini forum amical) en cliquant sur "comment": là vous pouvez écrire et lire ce que les autres ont écrit...bref, communiquer directement!


J'adoooooore: c'est moi qui donne des conseils en informatique...je suis trop forte!

mardi, juin 20, 2006

sieste


le dimanche après-midi: la sieste s'impose ...sans commentaire, évidemment!

le gêne portugais




Lisa semble être parvenue à transférer son gêne portugais à Camille et à Chloé: l'activité du week-end fut le nettoyage, récurage, lavage de terrasse!

l'amitié perdurera





Il est là le vrai bonheur désormais: regarder nos enfants jouer ensemble, les voir grandir, s'apprivoiser et ,petit à petit, devenir, eux-aussi, amis.
il est un peu tôt pour Alexandre et Martin (qui ont été, nous pouvons le dire sans fausse modestie, absolument adorabes, parfaits, irréprochables!)
En revanche , nos deux grandes (ouh...que c'est dur à dire ça!) sont dorénavant de vraies copines avec tout ce que cela comporte: balançoire/chatouilles; sauts de folie sur les lits, danses avec doudou obligatoire devant la télé...mais aussi chamailleries intempestives. Camillou la chipie a vite compris comment faire raloullier Lisa la bourrique et le caractère de cochon!
Je sais pas vous mais, moi, de voir NOS enfants à nous , ensemble, épier leur visage, leur rire, leur regard complice en cas de bêtises (la salle de bain s'est transformée en deuxième piscine samedi soir), ça m'émeut au plus haut point.

la caricature machiste





Admirez le tableau: nous, les femmes, on s'occupe de votre progéniture, on débarasse votre plan de bataille, on commence à vous concocter de délicieuses salades, on vous apporte même quelques bières fraîches pendant que, vous, hommes larvesques, vous vous abandonnez à une activité hautement fatigante: le tarot cigarillo...c'est affligeant. Et ce d'autant plus que, une fois n'est pas coutume, Pedro a atteint des profondeurs indicibles quant à son score!

chansonnette câlinette



Là encore ma paresse a été démasquée: pendant que Guylaine et Caro se démènent pour débarasser la table, préparer les salades; moi je câline mes deux amours et je chantonne avec les miss Jullien. Mais, finalement, c'est du boulot aussi de baby sitter de la sorte!

les gros bedons farnientaient



Ils sont déjà 5 nos bambins...et bien ça n'était pas assez: dans quelques mois, ils seront 7...7, vous vous rendez compte..dans moins d'un an, on aura, à nous tous, 7 enfants. Bon, c'est un peu maladroit cette façon de parler, on se croirait parmi une bande de baba cool soixante-huitard partageant tout. C'est pas le cas , hein, tout de même!
Continuez à vous arrondir les filles...vous me donneriez presque à nouveau envie (mais, pas tout de suite, ne nous emballons pas!)

Pendant que certains séchaient...





















on pourrait croire que seuls enfants aient eu besoin de se faire sêcher les miches...et bien non, j'ai accompagné notre Camillou férue de trempette puisque je me suis sauvagement fait attaquer par un grand et lâche mollosse qui a profité de notre diférence de gabarit pour me mettre à l'eau...facile, facile! Mais je me vengerai!

un week-end comme on les aime





Merci les p'tits zamis d'être passés ce week-end. Merci Steph d'avoir à nouveau lancé l'idée.
rien de bien exceptionnel mais que du bon, que du très agréable. Certes , les apéros prolongés sont plus agités, plus entrecoupés qu'il y a quelques années pour cause d'enfants à balancer, d'enfants à porter, d'enfants à faire rigoler... Mai on y est tout de même parvenu (à suivre...la photo de Christophe le dimanche matin...)
Quoi qu'il en soit, ça fait vraiment du bien de savoir, à coup sûr, qu'on continuera à se retrouver tous ensemble de la sorte. Très régulièrmeent pour les plus proches géographiquement, de façon plus espacée pour les lâcheurs lyonnais mais, qu'importe, l'essentiel est de savoir que le fil est là, que le lien n'est pas rompu, qu'il n'est pas prêt de l'être, que l'amitié est là et que c'est chouette. Chouette de souligner et d'acepter amusés nos différences et nos ressremblances, chouette de nous connaître désormais si bien, chouette de pouvoir parler de tout et de rien. Des exemples?....nos discussions politiques (enfin, surtout celles des mecs il faut bien le reconnaître) sont toujours aussi passionnées (mais bon, Dimitri l'a bien cherché!). nos spécificités à chacun: on avait beau être chez nous, tout naturellement, c'est Manue qui s'est appropprié la cuisine et, le pire, c'est que désormais, je n'en ai presque plus honte ! Mes cris stridents de fin de soirée ne vous surprennent même plus et, souvenez-vous, on a tous mis à jour le côté surprotecteur, maman-poule de caro pour son chéri... Bref, on se connaît!

vendredi, juin 16, 2006

Caro the builder


Nouvelle lubie...passablement réussie.
Cela fait un moment que les quelques tapisseries restantes de la maison me font mal aux yeux par leur pâleur, leur fadeur. Elles ne me ressemblaient pas et je souhaitais depuis pas mal de temps mettre davantage de couleurs, de peps, de luminosité acidulée dans la maison.
Toujours consciente du caractère irraisonné et souvent irréalisable de mes impulisions, je me suis assagie et j'ai renoncé à m'attaquer au salon/salle à manger/hall/couloir/ mezzanine ne faisant , finalement, qu'une seule, immense et haute pièce. J'ai réduit mes envies et ma frénésie aux ....toilettes.

Et j'ai très vite compris que peindre était une activité laborieuse, longue, éreintante, salissante et, somme toute, assez ennuyeuse.
J'ai donc tout d'abord détapissé et ,là, les dégats ont commencé. Dans mon élan trop enthousiaste, il semblerait qu'avec le papier peint, mes mains au demeurant fluettes soient parvenues à arracher un peu de plaquo, beaucoup même.
Qu'à cela ne tienne, je ne me décourage pas et je décide d'enduire en totalité les murs afin de les rendre lisses, lisses, lisses. C'est salissant d'enduire. Et ce d'autant plus que, la température avoisinant les 30°, j'ai effectué mes détonnants travaux d'intérieur en culotte. Que personne ne s'emballe: rien de très alléchant dans le tableau: debout sur mes toilettes, j'étais dégoulinante d'enduit: les cuisses, le ventre, les cheveux...

bon, finalement, enduire un mur de façon lisse...c'est compliqué ça aussi et...j'ai pas vraiment réussi. Le résultat était plutôt rugueux, cabossé, , troué....moche.
Qu'à cela ne tienne, je ne me décourage toujours pas et je décide de poncer la totalité du désastre. La bricoleuse tâchetée s'est très vite métamorphosée en espèce de bonhomme de neige soupoudreux, toussant, pleurant (ça s'infiltre partout cette satanée poussière) . Au passage, la maison tout entière prenait petit à petit le même aspect que moi. Par inadvertance bien sûr, tel le petit poucet, j'ai égréné ma poussière ,mon enduit et, plus tard, ma peinture, un peu partout dans la maison...

Ponçage terminé..;pas parfaitement réussi; il reste quelques rugosités, quelques bosses par-ci, par-là mais après tout, ça a son charme.
Enfin, je peux ouvrir mes pots de peinture: un jaune orangé chaleureux pour les murs, un rouge éclatant pour la tuyauterie. quelques gouttes de chaque , bien sûr, pour mes cheveux, mes joues, mes bras, mes pieds. outre de légères traces au plafond, au plancher et sur la bâti de la porte, le travail est finalment assez réussi. et , après une dizaine de douches et un gant de crin archi usé, j'ai retrouvé, je crois, une apparence normale.

mardi, juin 13, 2006

et je suis fière



Il y a des matins comme ça...une fois la tignasse coiffée, la jolie robe enfilée, une fois le calme revenu, la rêverie amorcée dans ses yeux songeurs qui ne me voient plus.. il y a des matins comme ça où mon coeur ,plus que d'habitude encore, est gonflé de fierté, d'amour pour cette petite fille . Il y a des matins comme ça où je me répète "mais c'est moi qui ai fait cet ange?"


bon, revenons sur Terre...très vite la calme apparent disparaît, très vite la rêverie est interrompue par une envie brusque de changer de vêtements, de coiffure, de manger un p'tit quelque chose et donc de se relaver les dents parce que quand même, pour aller à l'école il faut avoir les dents propres, de choisir un doudou à emmener, de passer aux toilettes, de bousculer son frère , de pousser un cri suraigu juste parce que maman n'aime pas ça, d'aller jouer dehors juste 5 minutes c'est promis maman, de revenir la robe pleine de terre...ben oui mais le chat avait faim alors il fallait lui préparer un soupe de patouille, de changer de robe, de se laver les mains terreuses parce que bien sûr on ne va pas à l'école les mains sales.....tout ça, tout ça à 8h20....le démon s'est réveillé et...il est encore plus à croquer!

Et il dort


Le pied cette chaleur! Martin qui fait, lui, une phobie de son lit, peut malgré tout siester détendu, insouciant et heureux dans le jardin.

Et elle danse



La semaine dernière, nous avons eu droit à notre première fête d'école, première danse de Lisa et petit coup de vieux pour les parents.
Mon bébé n'est définitivement plus un bébé!
Après avoir catégoriquement refusé de participer aux répétitions durant plusieurs jours: Elle était soudainement devenue phobique...de ronde (elle est bizarre ma fille parfois?!), j'ai réussi à la convaincre que danser c'était chouette, que la ronde c'était rigolo. On a passé une journée entière à expérimenter toutes les rondes possibles et imaginables et à en dresser toutes les théories les plus farfelues. Bref, après cette analyse poussée, Tête de Mule a décrété que, finalement, oui, elle participerait à cette danse à laquelle maman tenait tant.
On était super mal placé dans la salle (d'où la qualité plus que médiocre de me sphotos) mais on était de vrais fans: moi, à gauche avec mon appareil photo; Pedro sur la droite avec la caméra. Tant mieux, il n'était pas près de moi et n'a pas eu le privilège de se moquer des larmichettes qui coulaient discrètement le long de mes joues. C'est qu'elle était tellement attendrissante ma Lisounette, au premier rang, avec ses couettes, à se dandiner les fesses.

bon,maintenant, on est parti pour ...7ans de danses enfantines durant 2-3 heures tous les mois de Juin; suis pas certaine que l'émotion sera toujours aussi forte (parce qu'évidemment, avant de voir SON enfant danser, on doit assister aux danses de TOUS les autres marmots et dissimuler sous un sourire béat d'admiration notre profond ennui..)

Que c'est bon!


Pendant que ma soeur crapahute à Paris, moi, je découvre le pain et...j'adore ça!

Que c'est grand!



Lisa a trois an et demi et ça fait 3 ans et demi qu'elle vit à 30 km de Paris...il était temps qu'elle fasse connaisance avec la grande dame en fer. Elle en parlait tant de cette tour eiffel!

elle s'y est donc rendue, avec son papa bien évidemment. C'est drôle comme naturellmeent, ses occupations sont bien divisées, séparées, attribuées à chaque parent.
Avec maman, les câlins, les conversations interminables pour se rassurer, les histoires inventées fabuleuses et mystérieuses, les balades en chantant, les "ateliers-cuisines" comme elle les nomme, les dessins, les livres, l'envie d'apprendre à lire, à écrire.
Avec papa, le vélo, les voyages en train, en voiture, en avion, les conversations ultra scientifiques, géographiques, historiques, les jeux de ballon, de course, de cache-cache.