jeudi, février 28, 2008

l'agence tout risque

 


Je dois sans doute être définitivmeent obnubilée par les années 80.
Mais je pense pouvoir refonder l'agence tout risque.
j'ai tous les ingrédients en poche.
les principaux du moins: les risques, les cascades en tout genre.

Lisa et Martin sont fascinés par l'escalade, le saut d'obstacle, le parcours d'épreuves en tout genre.
hier, Lisa, comme de coutume, est restée perchée en haut des divers arbres et arbustes du jardin tout l'après-midi: une première fois avec son survêtement qu'elle a élégamment déchiré; la seconde, vêtue telle une petite anglaise: robe, collant et jolie manteau en laine. charmant. Une sorte de Mowgli des temps modernes.

Ce matin, Martin a décidé:
1/ de s'enfermer dans le noir.
2/ de grimper sur la commode de sa soeur.
3/ d'oublier que sous la dite commode étaient éparpillés des playmobils, des camions, des avions, des outils de bob the builder...
4/ de faire, involontairement évidemment, un vol plané de grande qualité
5/ d'atterir sur les objets sus nommés.
6/ d'ête bien amoché.

Tout ça pour dire que le côté cascade est maitrisé.
Je dois pouvoir contribuer sans grande difficulté à la panoplie bling bling de Barracuda.
Et, je pense que Pedro pourrait endosser sans grande difficulté les rôles mixés de Futé et de Looping.
Moi,.... je suis le chef, cela va de soi; me voilà donc en Hannibal (non pas Lecteur!)

Sur ce, je vais enduire mon fils catastrophe avec de l'arnica: de la tête aux pieds.
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mercredi, février 27, 2008

la rubrique musicale du mercredi

J'ai décidé d'instaurer des rubriques dans ce blog;
je ne sais pas encore par quel bout je vais prendre cette idée saugrenue et je vais donc commencer par du simple:
le mercredi, ce sera musique. Que je vous impose. Un petit air, une mélodie, une chansonnette qui me plaît, symptomatique de mon état d'esprit, bien souvent.
Evidemment, cette rubrique pourrait devenir interactive si vous vous donnez la peine de m'envoyer vos chansonnettes, vos mélodies. Et si elles me plaisent (ben oui, je vais pas me farcir sur MON blog des trucs que je n'aime pas). Donc si et seulement si ça me plait, la rubrique musicale du mercredi pourra être ce que VOUS aurez choisi.
Une vraie consécration en quelque sorte.

Pour aujourd'hui: soleil, les enfants se sont réveillés à 7h30; soit vraie grasse matinée . Une énergie à revendre. Envie de changer le monde à la force de nos petits bras. Et à défaut de changer le monde à la façon Goldman, vivons avec notre temps, changeons-le avec Tété, sa voix-soleil et son rythme dansant.

lundi, février 25, 2008

je suis une mère parfaite



jugez-en par vous même:
alors que je rêvais d'une après-midi tranquille, à siroter un thé à la menthe , enveloppée dans un plaid, un livre à la main...ma fibre maternelle a pris le dessus.
J'ai emmené les deux zouaves chez Cultura ce matin (premier exploit: ils ont eu la bonne idée de jouer à "et si on semait maman dans les allées??"); on a rempli notre panier de tout un tas de bricoles (peintures en tout genre: gouache, aquarelle, mate, pailletée; pinceaux, colles diverses et variées, pinces à linge, masques à décorer etc..)
Et cet après-midi, nous avons passé un très LONG moment en atelier travaux manuels: des chefs d'oeuvre en tout genre décorent désormais la cuisine: tableaux colorés, masques effrayants, sous verre..en pinces à linge, mini puits....de vrais artistes en herbe les deux loustics. Génétique de toute évidence.
Faudra toutefois que je dise deux mots à la maîtresse de Lisa: elle lui a appris un truc extra: en secouant le pinceau dans tous les sens, on peut faire des gouttes de pluie avec la peinture.
Certes, mais je n'avais pas une folle envie qu'il pleuve rouge, jaune et vert dans ma cuisine. C'est chose faite.
La perfection ne s'arrête pas là: je vais de ce pas retourner dans ma cuisine (que je n'aurais donc pas quittée de la journée: déprime) pour y concocter une tourte brocoli/ chèvre.
Je me transforme. C'en est inquiétant.

vendredi, février 22, 2008

yes, holidays!!!



La chanteuse l'a dit, en son temps et elle avait bien raison: We need Holidays!
je suis en vacances pour 15 jours.
bon, du coup, je vais devoir m'occuper de mes enfants à plein temps, comme une vraie maman dévouée , calme, qui ne s'énerve pas, ne hurle jamais "Fileeeeeeeeeeeeez dans vos chaaaaaaaaaaambres, vous êtes insuuuuuuuuuuuuportables!!!!"
on va tenter,on va essayer, on va faire semblant.
Et puis on va aller au ski: enfin, Pedro et Lisa vont skier. Martin va se rouler dans la neige et moi, je vais lire, lire et encore lire au soleil (et le premier qui me dit qu'li va faire un temps pourri, je l'envoie illico dans sa chambre lui aussi)

Je suis ravie d'avoir retrouvé cette vidéo de 1983....dommage, je n'avais que 7 ans à l'époque.
Parce qu'en fait, j'étais née pour être une star des années 80. Je rêve de ce look eighty's. et, surtout, en 1983, j'aurais été une danseuse hors-pair. Parce que, finalement, si vous regardez bien, Madonna, ce n'était qu'un vague mélange de smurf / tektonik mollassonnes lié à un court d'aérobic et à un échauffement digne de rocky Balboa. Facile, quoi.
Vraiment, j'ouvre les yeux...après toutes ces années, Madonna nous a tous grugés.

mercredi, février 20, 2008

le piège du mercredi pluvieux et solitaire

Ce n'est pas de ma faute.
Martin dort comme un loir.
Lisa regarde Cendrillon pour la millième fois (et elle récite les répliques, par coeur, déguisée EN Cendrillon évidemment)
Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille.
Pedro est parti ce midi pour la Suède, encore et encore.
et, donc, le blues me tombe dessus.
ce n'est donc pas de ma faute.
quand le cafard point le bout de son nez, je dois le combatttre;
et je n'ai pas beaucoup d'armes sous la main, seule chez moi, la pluie cliquetant sur la fenêtre, le gris oppressant mon bureau.
je ne vais tout de même pas travailler, là, le-dit cafard remporterait la bataille avant même qu'elle ait commencé.
ma seule arme défensive est la carte bleue.
et donc voilà.
j'ai dégainé chez vertbaudet.fr
j'ai dégainé sur amazon.
Et je me sens un peu mieux.
Pas entièrement remise, tout de même .
Faudrait un dernier tir, l'ultime, afin d'avoir la certitude d'être victorieuse.
je vais fouiner sur la toile. Et voir ce que je peux trouver.

lundi, février 18, 2008

Ariel, Blanche-Neige et Lisa





La maîtresse remplaçante de Lisa a été malade, la grippe.
Quelle chance.
Cruelle diablesse, Cruella d'Enfer? non, ne vous méprenez pas, je ne veux aucun mal à cette charmante maîtresse (qui, soit dit en passant, devait avoir 12 ans, faudrait vérifier, beaucoup trop jeune pour déjà travailler, il y aurait exploitation dans l'éducation nationale que ça m'étonnerait pas!)
Quelle chance car, pile poil à la même période, ma touriste de soeur était à disneyland paris pour 4 jours.
Elle avait beau avoir ses trois loustics à elle, j'ai eu peur qu'elle s'ennuie, qu'elle trouve le temps long loin de son nouveau pays de moutons.
alors je lui ai envoyé Lisa.
Et le temps est passé bien plus vite.
Les étudiants bossant à disney sous leur costume étouffant s'en souviennent aussi.
D'ailleurs, ces costumes, ceux de Tic et Tac, notamment, ou de Buzz l'éclair: faudrait en faire un produit minceur: anti cellulite ,pro transpirant: mieux que les ceintures brûle graisse qu'on se colle autour du ventre pour espérer fondre de la ceinture abdominale après 28 mn de vélo d'appartement à 19km/heures (c'est mon vélo qui l'a dit; il m'a même indiqué le nombre de calories que j'ai brûlé: je vais pouvoir m'enquiller ma tartiflette sans sourciller tonight)
Revenons à nos moutons, à nos mickey.
Traditonnellement, les enfants sont émerveillés dans ce monde enchanteur : ils n'en reviennent pas de se retrouver face à leurs idoles de toujours.
C'était sans compter sur Lisa que rien n'impressionne.
A tel point qu'elle en a désorganisé la parade des dits personnages animés qui ne parvenaient plus à progresser , qui ont pris un retard fou dans leur timing parce qu'une petite curieuse attachante quémandait des bisous, des câlins, des autographes mais, surtout, parce qu'elle avait un tas de questions à poser et qu'elle était fermement décidée à ne pas bouger d'un millimètre tant qu'elle n'aurait pas obtenu satisfaction.

florilège, pour le plaisir (j'y étais pas, je répète le compte-rendu de ma soeur):

-dis blanche-Neige, pourquoi as-tu croqué dans cette pomme, tu te doutais bien que c'était un piège tout de même?
-oh Cendrillon, montre moi tes pantoufles de vair!! Mais pourquoi tu les as pas mis? tu as déjà commencé à te retrandformer en servante. Mais c'est pas possible, il est pas du tout minuit, je n'ai pas entendu les 12 coups, et d'abord, il fait jour! (traduction d'adulte en abrégé: Cendrillon, arrête d'essayer de me duper, tu m'y prendras pas, je suis pas cruche, non mais)

Oserais-je vous dire que tout cela s'est terminé par...une intervention intempestive d'un gentil membre de la sécurité qui,pour faire taire la charmante gênante, s'est vu obligé de patienter durant toute la parad aux côtés de la miss, lui tenant fermement la main et lui racontant tout un tas d'histoires afin de la...canaliser.

mercredi, février 06, 2008

Mal Barrés dit le chanteur



Je me suis replongée dans Renaud ce matin. Et cette chanson m'a fait réaliser que le moral, le mien était au beau fixe.
Il y a quelques temps, cette chanson me parlait beaucoup. J'y adhérais. Je pensais en effet qu" un beau jour l'amour se casse, et voilà". Je pensais en effet que "le bonheur reste toujours l'affaire de quelques jours, pas d'une vie entière".
Je pensais en effet que le temps ne faisait pas bon ménage avec l'amour, que le temps l'affadissait, l'enlaidissait, le compliquait.
depuis que Renaud a remplacé sa Domino par sa jeune blondinette, il a dû, comme moi, changer d'avis.
depuis que les années passent, je prends sagement conscience que l'amour s'embellit, s'approfondit et se consolide dans la durée, avec et grâce au temps qui passe.
Cela fait 12 ans déjà...et, confidences pour confidences, je n'ai jamais trouvé mes sentiments pour mon homme aussi simples, forts et beaux qu'aujourd'hui.
cela fait 12 ans mais lorsqu'il passe sa semaine en Suède, il m'appelle deux fois par jour et je lui envoie 10 mails.
et puis, désormais, je suis bien plus attendrie par un couple de petits vieux, l'un soutenant l'autre ; que par un jeune couple. Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics me semblent dans une situation plus instable, plus incetaine. Je pense à mes grands-parents quand ils étaient encore tous les deux et j'envie cet amour qui aura duré plus de 50 ans, qui se sera construit à travers les décénnies, qui se sera enrichi des orages, qui aura combattu les périodes ternes d'ennui et de désamour. Je suis toujours très émue lorsque je vois ma grand-mère: cela fait 8 ans qu'elle est veuve et elle parle toujours de son amoureux, tous les jours.

voilà, petite chanson mélancolique du matin..sans aucune mélancolie de ma part.

lundi, février 04, 2008

Enfin la réponse à LA question



Du pourquoi je ne me ferai jamais, ô grand jamais enfourner un truc pareil dans la poitrine.

Bon, ok, j'ai dû choisir le modèle le plus gore et le plus désuet que j'ai pu trouver en googlisant de-ci, de-là. Certes, en 2008, les prothèses n'ont plus cet aspect...il n'empêche que,même si je vous mets une image de prothèse toute propre transparente , juste remplie de joli silicone uniforme...bordel, ça vous fait pas beurk, froid dans le dos ces trucs-là?? Moi si.

1/ j'ai le sentiment qu'avec ce plastique sous peau, les femmes se mutilent volontairement en poupée gonflable lubrique pour être dans l'air du temps.

2/ On doit tout de même se sentir très étrange avec ça dans le corps, même si, je l'admets, on doit l'oublier de temps en temps. Ne me faites pas croire que ces gentes dames ne pensent jamais "tiens, j'ai deux bouts de plastiques en moi" ; "ouille, ce crétin dans le RER, il m'a filé un coup de coude terrible...j'espère que c'estvraiment costaud et que je ne suis pas en train de me remplir d'un liquide gélifiant un peu partout".

3/ je hais les hôpitaux, j'ai peur des anesthésies, je crains les médecins. Je vais chez le dentiste tous les 10 ans, chez la gynéco tous les deux ans et, ça doit faire 15 ans que mes grains de beauté qui pullulent, qui me font mal et qui ont une sale tronche me lancent un appel " va voir un dermato, vas-y!!" et puis, non, j'ai peur, j'aime pas ça. Alors, allez me faire endormir dans une clinique pour qu'on me charcute la poitrine, aussi inexistante soit-elle, et qu'on y incorpore de force et de façon violente une boule gélifiée afin de me transfommer. non. J'aime être jolie, certes. Mais je ne suis pas maso. (ajoutez à ça que la dite séance de torture avoisine les 3500 euros..)


4/ Apprenez, chers lecteurs (attention, c'est le point sérieux du billet) que, quoi qu'on en dise, les cancers du sein se détectent tout de même mieux sur de vrais seins et que, parfois, souvent, les prothèses empêchent de détecter la tumeur lorsqu'elle est toute petite (et donc facilement éliminable). On finit toujours pas tomber dessus, hein...mais un peu plus tard que sur de vrais seins. Ben...ça fait réfléchir tout de même. Et les antécédents familiaux font que, j'ai pas trop envie de jouer à ce niveau là.
5/après une période noire du style "j'suis trop moche, trop flasque, pas femme, pas de seins, ouin!!"; je suis désormais beaucoup plus raisonnable et relativement en paix avec moi-même (amen).
Attention, nous entrons dans l'argument philosophico/sociologico/politico du truc.
je n'ai certes jamais égalé Samantha fox (je sens que j'aurais dû choisir un autre exemple...ça sent la vieillerie, ça). Mais, depuis mes deux grossesses et depuis le gavage 10 mois durant (en additionnant le tout, hein, je n'ai pas fait dans l'exploit emmanuellesque) de mes deux charmants bambins, la dite petite poitrine a morflé. certes. Mais , finalement, ce qui l'a rendue aussi ...misérable, c'est justement ce que j'ai fait de plus beau, c'est la période la plus fabuleuse de ma vie. Et j'aurais le sentiment de trahir ma maternité, de trahir la femme/mère que je suis devenue en tentant de le masquer. du genre:" on croirait jamais qu'elle a eu deux enfants et qu'elle les a allaités plusieurs mois". je ne veux pas qu'on me dise pareilles inepties. A la limite, je suis assez fière que mon corps porte les marques de cette maternité (bon, j'avoue être assez soulagée de ne pas être striée de vergetures partout mais même , ça, les deux toutes petites que j'ai quelque part (vais tout de même pas tout vous dévoiler) je les aime).
Ma potrine taille XXS ça a toujours été moi. Et je pense que je me trahirais moi-même en cherchant à corriger le tir, en cherchant à gommer ce qui fait, aussi, ma personnalité. Autrement dit: dotée d'une poitrine XXL, peut-être serais-je devenue une bimbo décérébrée? J'ose prétendre que ce n'es tpas le cas. et là je dis: merci mes seins! Il a fallu compenser votre absence.
6/Et enfin (promis c'est bientôt la fin): je ne me ferai jamais opérée pour la simple et bonne raison que c'est quasiment devenu un diktat. notre société s'appauvrit intellectuellement et éthiquement parlant de jour en jour et la banalisation de la chirurgie esthétique en est un exemple criant de vérité: T'aimes pas ton nez? tes oreilles? tes seins? tes fesses? ton ventre? tes mollets? on te les refait. On n'essaie plus de se construire avec nos défauts, nos désavantages: on les efface. Comme pour tout, on joue la facilité. Et on se construit les uns les autres une image uniforme , belle certes, follement esthétique mais morne, triste, inquiétante. J'aime la diversité, j'aime le temps qui passe sur un visage. Je ne peux me résoudre à l'idée d'un monde où l'on nous force à paraitre dans la norme du moment. J'aime que les gens soient grands, gros, petits ,maigres; que mes copines aient de gros seins et moi non, que Pedro ait un grand nez. Ce gommage insidieux et néanmoins de plus en plus obsessionnel de nos diversités et donc de nos richesses m'effraie. J'enfonce des portes ouvertes, je,le sais bien mais c'est vraiment la raison majeure qui m'a fermement décidée à ne jamais tomber dans ce travers et cette facilité: mes seins resteront petits par principe; mes rides se creuseront par principe. Seuls mes cheveux blancs dérogent à la règle que je me suis fixée.
Voilà, fallait pas demander. Du coup, j'ai fait dans le lourd pas drôle du tout!