Outre le fait que beau papa portugais vient de passer une semaine à la maison et que, passé 80 balais, le portugais vieillissant peut, à l'occasion, se faire chiant.
Outre le fait que Martin est absolument insupportable en ce moment.
Outre le fait que je suis malade et que, par conséquent, la maison est envahie de vêtements en attente de repassage et/ou de rangement (c'en est à un point..;le tiroir à chaussettes de Martin est vide, son placard à slips aussi...en revanche, les diverses pièces de la maison en sont pleines). Je pense qu' Arminda, une autre portugaise, va nous faire une crise cardiaque jeudi .
Outre tout ça, donc, je pensais que j'allais pouvoir passer un week-end à me morfondre sous la couette en attendant la guérison et en profitant de la présence de Pedro: il allait pouvoir prendre le relai auprès de son père et de ses enfants.
J'avais oublié un détail que ma voisine m'a douloureusement rappelé.
Elle est arrivée samedi matin et nous a demandé:
"Vous voulez du tulle pour la voiture ?"
On a fait de jolis yeux de poissons rouges avant de nous souvenir, honteux, que nous étions invités au mariage de nos voisins le 24 mai.
Et nous étions le 24 mai.
Formidable.
Alors pour faire vite (car, remember, I'm sick, ill, I feel so so bad!)
- nous avons dû attendre 1 heure sous la pluie car le photographe avait eu la judicieuse idée de prendre CHAQUE couple, chaque famille , chaque enfant en photo auprès des mariés.
Et le photographe ne connaissait pas Lisa et Martin qui, évidemment, ont quelque peu perturbé cette séance sans fin. Ca n'autrait pas été drôle s'ils s'étaient conduits sagement.
- C'était un vrai mariage beauf: tout un tas de jeux sympathiques étaient organisés par le super DJ Antonio. Pedro a eu la chance de participer à l'un de ces jeux. Et toute l'assemblée a eu la joie de l'admirer dansant tour à tour un Paso Doble, une Valse, un Tango, un rock et ce avec des partenaires avoisinant, en moyenne, la soixantaine.
- et je n'ai pas eu honte du tout....non, non: car, par chance, on nous avait placé à la table de ....parents d'élèves (bon, soyons honnêtes, pas mes élèves directement mais deux gamins du collège ) D'ailleurs , ils étaient 5 en tout, les mômes du collège. Très dépaysant, très détendu comme week-end.
-et par un hasard incroyable, les conversations à table ont très vite tourné autour du ....collège. Puis, on a beaucoup parlé profs, éducation nationale, etc...enfin, surtout mon voisin de droite: il ne m'a pas lâchée une seconde, m'aggripait la manche dès que je tentais de converser avec une autre personne. Il faut dire qu'il était d'un ennui inimaginable, qu'il a passé la soirée à lancer des vannes drôllissimes sur les grèves des profs et que...j'ai vraiment eu envie de lui faire avaler 10 trous normands cul sec pour qu'il finisse par ronfler.
Je n'y suis pas parvenue et j'ai passé la soirée à sourire bêtement et à faire semblant de l'écouter
-vous me direz: mais tout de même, à un mariage, on peut danser?
Oui, on peut.
Et j'aurais en effet pu trouver un point positif à ce mariage si, en dépit de la présence de fichus collégiens, j'avais pu danser un peu avec mon homme.
Mais j'ai oublié de vous préciser ceci:
Il s'agissait d'un mariage portugais.
Et, sans éxagérer, nous n'avons eu droit qu'à ça:
Un enfer.
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1 commentaire:
eh ben, j'comprends mieux pourquoi, on n'avait pas de nouvelles depuis tout ce temps...
Ca a dû effectivement être l'enfer.
En même temps, le lendemain, c'était la fête des mères...t'as dû être gatée, non ?
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